Le challenge de ce début d’année est sans aucun doute la création d’une robe pour le mariage de ma copine ManuE. (La robe c’est pour moi, hein, pas pour la mariée… :-))
En tant qu’autodidacte sérieuse, j’ai commencé par passer des heures à surfer sur les sites internet à la recherche d’un patron simple et classe. Ben oui, ça sert à rien de faire une robe si c’est pas la classe, c’est un mariage quand même ! La future mariée m’a donc donné les couleurs choisies pour la déco afin que je sois pas totalement à l’ouest (autant être raccord puisque je peux choisir le tissu).
J’ai aussi quelques patrons « en vrai » mais le problème est que je suis incapable de les lire : comment choisir la taille, comment couper, je ne comprends rien au « sens du fil »… C’est pas gagné !
• Pourquoi ne pas en acheter une toute faite, me direz-vous ? Parce que ce n’est pas drôle ! Je couds, j’aime coudre, même si j’aimerai y passer beaucoup plus de temps. Faire des sacs, des réparations, des ourlets, etc. je maîtrise, mais il faut bien à un moment donné se lancer dans un projet un peu plus « couture » (et un peu fou aussi). Attention, je ne dis pas que je vais y arriver, mais je vais essayer ! D’ailleurs, je sais que si je n’y arrive pas, j’ai dans mes placards une robe qui fera l’affaire pour le jour J (pas de la même couleur, mais de toute façon la mariée ne me verra pas ce jour-là, elle sera dans son rêve). Donc j’y vais zen mais motivée.
J’ai donc acheté deux tissus : du satin et du lin. Le satin, c’est brillant et ça fait plus mariage. Mais le lin, c’est classe aussi et plus facile à reporter. Premier dilemme.
J’ai acheté les deux tissus sur ce site qui a été très rapide et avec des frais de port à seulement 4 euros pour un super emballage. Je recommande sans hésitation.
Me voilà donc prête à me lancer.
• Premier essai : je refais le patron de cette robe dont la forme me plait bien (je sais, c’est pas le même tissu mais comme je suis très optimiste, ou néophyte en couture, je me dis que ça va marcher). Je trace le patron sur du papier adapté (merci belle-maman) et ensuite je coupe mon tissu de satin. Une élève studieuse. Je mets des épingles et la robe sur mon mannequin Alain (merci belle-maman encore). Je me rends vite compte que ça ne ressemble pas à grand-chose… Je l’essaie, pas très convainquant non plus sur moi. Finalement, je coupe les bretelles pour qu’elles soient plus fines (note à moi-même pour plus tard : le jersey et le satin, c’est vraiment très différent…) et le dos en V, je trouve ça plus joli. Je l’enfile et désespère. Je me dis que le tissu étant coupé, autant la coudre, je verrai mieux mes erreurs. La voici donc cousue. Bon, il a fallu que je réduise la largeur de la partie jupe qui était bien trop grande. En vrai, ma poitrine est assez droite (normale, quoi) donc là il y a un soucis… Il faudrait aussi ajouter des pinces dans le dos. En plus, je ne sais pas comment coudre les bords de mon tissu puisque je n’ai pas de surjetteuse et que tout s’effiloche… Je patine, je patine, mais je vais y arriver.
Je désespérais aussi de ne pas réussir à régler Alain correctement. Mon namoureux s’en est donc chargé en me mesurant, puis reportant les mesures sur Alain, etc. Le seul truc est qu’Alain est plus large d’épaules que moi. Donc la robe qui passe sans problème sur moi, ne passe pas sur Alain si le tissu n’est pas élastique, pas très pratique mais je cherche une solution (si je réduis de trop, alors Alain n’a plus assez de poitrine…).
Samedi, j’ai racheté du tissu chez Mondial Tissu le week-end dernier, je m’y remets bientôt… A suivre.
[Photo à venir très vite, promis !]
Au début de l’année, curieuse de me voir autant m’amuser avec ma machine à coudre, ma Binom m’avait demandé de lui apprendre à s’en servir. C’est ainsi que sont nés les cours de papotage-couture ou couture-papotage (à l’instar du cours de couture-guitare de RRRrrrr !!! de Dieu Alain Chabat).